Je suis favorable à cet amendement, puisque j'étais déjà favorable à la suppression pure et simple de l'article 44. Les débats qui se déroulent ici témoignent d'une totale déconnexion de la réalité industrielle. Les effets spéciaux, l'animation et les jeux vidéo pèsent 1 milliard d'euros dans notre balance commerciale, contre seulement 130 millions d'euros pour le cinéma. Mais qu'à cela ne tienne, on persiste à avoir toujours la même idée du cinéma !
Vous voulez exclure les effets spéciaux, mais c'est pourtant dans ce domaine que les efforts devraient porter, car c'est dans ce domaine que l'animation française arrive à percer et qu'elle se délocalise au Québec et au Canada. Je le redis, nous sommes complètement déconnectés de la réalité industrielle du secteur.