Ce n'est pas mon habitude mais j'aimerais évoquer ma circonscription. À Riom, il existe une ex-usine de la SEITA, société qui gérait pour le compte de l'État le monopole des tabacs jusqu'à sa privatisation en 1995. J'ai rencontré, à leur demande, les ouvriers de l'entreprise qui m'ont fait part de leurs inquiétudes : il y a deux ans, de lourds investissements ont été effectués pour assurer la traçabilité des produits qui y sont fabriqués. Il ne faudrait pas qu'une sur-transposition de directive européenne conduise à les reconsidérer. Trois cents emplois industriels sont en jeu.