Je ne peux pas croire un seul instant que le fait que le secrétaire d’État chargé du budget soit désormais dans notre champ de vision soit un élément de dissuasion budgétaire tel que nous soyons toutes et tous terrorisés, ni que lui-même ait senti la nécessité d’avancer le moment de son arrivée pour parer à un risque fatal de dégradation du solde budgétaire, pour reprendre un terme qu’il a souvent employé lors de l’examen de la première partie du projet de loi de finances.
Attendons donc, comme vous me l’avez proposé, madame la ministre, l’évaluation de l’impact budgétaire de ces deux amendements qui sont conformes à une logique à la fois économique et culturelle car ils permettraient au marché de l’art français de bénéficier d’atouts supplémentaires et aux artistes plasticiens de voir leurs revenus augmenter de façon significative.
Rendez-vous donc lors de l’examen du projet de loi de finances rectificative. En attendant, je retire l’amendement, en remerciant le rapporteur spécial de la commission des finances de son intérêt et de l’avis favorable qu’il a exprimé à titre personnel.