Il faut aussi ajouter d’autres éléments positifs, tels que la baisse des taux d’intérêt – même si personne n’y est pour rien ici puisque c’est le résultat de la crise – et du prix de l’énergie, qui minimisent l’impact des baisses de dotations. C’est le revers positif de la médaille de la crise. Quand l’inflation et le prix de l’énergie étaient élevés, il était de bon ton d’y faire référence pour critiquer l’insuffisance relative des dotations de l’État : à l’inverse, quand ces deux éléments sont à la baisse, chacun peut admettre qu’il peut en tirer quelques avantages financiers.
Pour les collectivités, c’est un véritable jeu d’équilibriste ! Le challenge consiste pour elles à transformer la contrainte financière en opportunité pour qu’émergent des solutions innovantes et pour leur permettre de faire réellement le choix des priorités.