Ce serait bienvenu, cher monsieur, vous êtes fort aimable.
Je suis d’abord sensible à la manière dont vous traitez la commission des lois. Signifier que nous serions incapables d’examiner un texte et qu’il vaudrait mieux le confier à la commission des finances, cela nous fait plaisir ! Mais je vous assure : nous saurions trouver le magasin à calculettes, le cas échéant, pour faire des additions. Considérer comme un drame que la commission des lois soit saisie au fond plutôt que celle des finances, j’ose à peine dire que c’est puéril car ce serait mal élevé, mais en tout cas ce n’est pas à la hauteur des enjeux.
Par ailleurs, je rappelle que le recours à une commission spéciale est envisageable, comme on le fait pour les grands textes, et en l’espèce je suis désolé de vous dire que c’est sans doute la meilleure formule, compte tenu de l’imbrication des sujets concernant les commissions des lois et des finances.
Je ne peux pas reprocher à Mme la rapporteure spéciale de la commission des finances d’avoir une vision financière du sujet.