…puisqu'un certain nombre de membres de cette majorité fragile ont souhaité que des conditions soient imposées pour ne pas donner de cadeaux fiscaux supplémentaires aux méchantes entreprises, qui continueront d'exploiter le prolétariat.
Alors que même Bruno Le Roux avait déclaré qu'il n'était « pas question d'introduire des conditions dans l'attribution du crédit d'impôt compétitivité-emploi », certains membres de la majorité l'exigeaient, quelques jours plus tard, ici même. On voit donc bien la fragilité de la majorité socialiste – ou socialo-communiste, ou socialo-écolo-communiste : je ne sais pas très bien comment la qualifier. Aucune conviction n'anime la politique mise en oeuvre. C'est pourquoi nous sommes très sévères – les Français aussi, d'ailleurs, au vu des derniers résultats des élections partielles.
Ce crédit d'impôt n'apportera aucune véritable réponse aux faiblesses structurelles de notre économie. Quant aux différents audits des politiques publiques qui sont évoqués, ils ressembleront vraisemblablement à une RGPP façon Hollande, que vous appliquerez après avoir fustigé la RGPP façon Sarkozy.