Madame la députée, cet incident est en effet tout à fait regrettable et j’ai eu l’occasion de dénoncer ces actes de violence contre les militants d’une association. Il y a des espèces d’oiseaux qui sont protégées. La loi doit être respectée, et le ministère est vigilant à cet égard.
Cela dit, je dois à la vérité de souligner que le propriétaire du champ en question avait une autorisation de chasse de l’alouette et, au vu des constations, il n’y a pas eu de prélèvement d’une espèce protégée, en l’occurrence le pinson. Le calme doit donc revenir. Je vais réunir les parties prenantes : nous devons respecter à la fois les droits des chasseurs quand ils sont légalement exercés, et la protection des espèces protégées pour laquelle les associations ont le droit de se mobiliser.