Je vous remercie de votre question, madame Khirouni : comme vous l’avez dit, nous avons d’abord levé un tabou, celui du harcèlement sexuel dans les transports. Je tiens à remercier de ce point de vue non seulement l’ensemble des transporteurs et des associations qui ont travaillé avec nous, mais aussi Bernard Cazeneuve et Alain Vidalies, qui, à mes côtés, se sont associés à l’élaboration de cette campagne. Nous avons également formulé douze propositions fortes pour lutter contre le phénomène dont vous avez parlé.
Celles-ci ne constituent pas des mesures « gadget » ; ce sont des mesures inscrites dans la réalité, destinées à agir sur le quotidien des femmes qui, jusqu’à présent, avaient intégré ce terrible désagrément.
Le sujet, effectivement, ne prête pas à rire : lorsque l’on est une femme, on doit avoir le droit de se rendre où on le souhaite, comme on le souhaite et à l’heure où on le souhaite.