Monsieur le secrétaire d’État, votre gouvernement, poussé par les problèmes qu’il rencontre au sein de sa majorité, mène une politique hostile au diesel. Or le diesel concerne non seulement le transport routier et le domaine agricole, mais aussi une très grande partie de nos concitoyens puisqu’il équipe 62 % de notre parc de voitures particulières.
Depuis plus de quinze ans, 70 % des voitures produites en France sont des diesels, et l’on sait que les moteurs diesel de dernière génération, ceux qui répondent à la norme Euro 6, ne polluent pas plus que les moteurs à essence. On le doit à l’excellence des constructeurs automobiles français et à la politique d’innovation et de recherche et développement menée par Peugeot-Citroën et Renault.
L’alourdissement de la fiscalité du diesel que vous mettez en oeuvre aura un impact direct sur les habitants des territoires ruraux. En effet, alors que l’on n’a pas besoin d’un diesel quand on doit parcourir quelques kilomètres en ville, où l’on bénéficie de transports en commun comme bus, métro ou RER,…