Intervention de Alain Vidalies

Séance en hémicycle du 10 novembre 2015 à 15h00
Projet de loi de finances pour 2016 — Écologie développement et mobilité durables

Alain Vidalies, secrétaire d’état chargé des transports, de la mer et de la pêche :

S’agissant des moyens de SNCF Réseau pour la mise à niveau du réseau, nous en avons débattu en commission. L’objectif à atteindre, je le partage globalement, je l’ai dit. Il y a naturellement des contraintes budgétaires, mais il va bien falloir avancer dans cette direction parce que l’état du réseau est une question essentielle. Il faut faire des travaux d’investissement, restructurer le réseau. Plus on attend, plus on risque d’être en difficulté car, s’il n’y a pas de restructuration, il faut faire de la maintenance, et la maintenance coûte de plus en plus cher quand le réseau est en mauvais état.

Restera évidemment à trouver les ressources budgétaires nécessaires et, là, on retombe sur l’objectif de la loi ferroviaire, qui est clair : essayer d’avoir un horizon, avec des gains de productivité. La loi ferroviaire est mise en oeuvre conformément au calendrier arrêté, et l’objectif sera atteint.

Concernant l’ARAFER, je suis un peu surpris par la réaction de son président, notamment dans la presse. Très honnêtement, il me semblait que nous avions répondu à son attente mais, dans ces cas-là on se trompe toujours. Le Gouvernement a pris en compte la situation d’aujourd’hui et, dans le projet de budget qui vous est présenté, le plafond d’emplois passe à soixante-huit. Avant, il était de soixante-trois et il n’y avait en réalité que cinquante équivalents temps plein en activité. Le président de l’ARAFER explique qu’on ne pouvait pas recruter parce que personne ne voulait venir travailler au Mans. Il faut retrouver un peu de sérénité. Le Gouvernement propose soixante-huit équivalents temps plein alors que, pour le président de cette autorité indépendante, il en faudrait au moins soixante-dix. Je ne suis pas sûr que ce soit du niveau du débat parlementaire. Vous et moi pourrons peut-être le rassurer, vous pour l’opposition, le Gouvernement au nom de la majorité : notre volonté commune est bien que l’ARAFER dispose de l’ensemble des moyens nécessaires que lui a donnés le législateur.

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