Nous nous réjouissons de pouvoir débattre d'un texte qui va dans le bon sens. Ce n'est pas si fréquent : ne boudons pas notre plaisir.
En première lecture, nous avons voté cette proposition de loi à l'unanimité, après y avoir ajouté la prise en compte de la grossesse des sportives de haut niveau, la reconnaissance de la validation des acquis de l'expérience et la meilleure adaptation des contrats d'apprentissage aux réalités du sport de haut niveau.
Le Sénat a, quant à lui, apporté sa contribution en ajoutant des dispositions sur la reconnaissance de l'enseignement à distance pour les sportifs de haut niveau, l'aménagement du temps entre la pratique sportive et les études ou le travail en entreprise dans le cadre d'un apprentissage, et une meilleure reconnaissance de l'Inspection générale de la jeunesse et des sports.
Nous approuvons toutes ces améliorations de nos collègues sénateurs qui, eux aussi, ont voté le texte à l'unanimité. Toutefois, je m'abstiendrai sur le vote de l'article 2 bis nouveau qui porte sur l'articulation entre les fédérations nationales et les fédérations internationales pour l'organisation des compétitions internationales. En effet, cette disposition me semble nécessiter une discussion plus approfondie.
Hier, l'actualité sportive nous a rappelé notre devoir de vigilance en ce qui concerne les sportifs – tous les sportifs, quelle que soit leur discipline – à la suite du rapport de la commission indépendante de l'Agence mondiale antidopage. L'essentiel à nos yeux reste de ne pas croire que le dopage à grande échelle serait partout, sauf chez nous : ce dopage existe en France, y compris chez les plus jeunes.
Cette proposition de loi marque l'intérêt que nous portons aux sportifs dont la situation peut être extrêmement précaire, comme le souligne l'excellent rapport de M. Jean-Pierre Karaquillo. Le groupe Écologiste sera heureux d'y apporter sa contribution en votant une nouvelle fois favorablement.