Dans un souci de « démocratie sanitaire », vous accordez une place de plus en plus importante à des personnalités dont l'expérience, les connaissances, l'expertise sont pour le moins aléatoires – en admettant qu'elles soient neutres. Je m'inquiète de voir se réduire la place réservée aux experts – mais il est vrai qu'il est de bon ton désormais de leur faire un procès d'intention. Cette évolution est extrêmement préoccupante et ne va certainement pas dans le sens de l'amélioration des performances de notre système de soins.