C'est en tout cas le sentiment que laisse votre intervention. Pour ma part, il me semble que les experts et les spécialistes – comme les acteurs de la vie politique – ne gagneront la confiance de leurs concitoyens qu'en faisant preuve, dans leurs pratiques, de plus de transparence et de clarté.
Je donnerai toutefois un avis défavorable à l'amendement de M. Roumégas. Ce n'est pas que je ne partage pas ses propos. Mais ses attentes sont satisfaites. D'une part, l'alinéa 6 prévoit déjà le droit d'alerte. D'autre part, l'alinéa 7 va plus loin que ce que M. Roumégas propose, s'agissant de la connaissance des événements indésirables et graves : la rédaction actuelle ne permet pas seulement d'accéder à une liste, mais d'être informé en temps réel de leur survenue.