La rapporteure l'a parfaitement dit : il faut que le droit à l'oubli devienne rapidement effectif. Madame la présidente, nous discutons de cette question depuis des années au sein de notre commission. L'un de vos prédécesseurs, Jean-Michel Belorgey, s'était beaucoup battu pour trouver une solution. Or, jusqu'à présent, malgré toutes les promesses formulées au niveau national, nous nous sommes heurtés chaque fois à des obstacles. Dans nos permanences, nous recevons tous d'anciens malades du cancer qui rencontrent des difficultés importantes lorsqu'ils veulent faire un achat immobilier ou souscrire un emprunt, parce qu'ils sont estampillés « victimes du cancer » et que l'on craint une éventuelle récidive de leur maladie.