Cet amendement important vise à rétablir l'interdiction de pratiquer la thanatopraxie au domicile du défunt. L'importance du sujet justifie que notre assemblée s'en saisisse. C'est d'ailleurs pourquoi M. Ferrand avait souhaité graver dans le marbre de la loi les principes que le Gouvernement entendait initialement édicter par voie d'ordonnance.
Cette question suscite, vous le savez, un certain nombre d'interrogations et de débats. Sont en jeu à la fois le principe de précaution, le rapport de chacun de nous à la mort et au deuil et la place de la mort dans notre société. Après m'en être entretenue avec mon collègue Richard Ferrand, je m'en remets à la sagesse de la Commission.