Je ne crois pas que cet amendement contrarie en quoi que ce soit l'intimité familiale. Les soins de présentation des corps, non invasifs, ne posent pas de problème. Cependant, si un acte invasif est prévu et expose à un risque sanitaire ou environnemental, nous devons bien, dans le cadre d'une loi de santé publique, protéger ceux qui survivent au défunt. Il est de la responsabilité des pouvoirs publics et des politiques de tout faire pour garantir la plus grande sécurité dans le cas d'actes invasifs. J'y insiste : ce sont les actes invasifs qui sont visés, non ces soins non invasifs que sont déshabillage, toilette, désinfection, habillage et maquillage. Et les proches resteront maîtres du choix des soins à prodiguer au défunt.