Madame la présidente, monsieur le secrétaire d’État, monsieur le président de la commission, madame la rapporteure, mes chers collègues, je ne peux commencer cette intervention sans une pensée émue envers les familles et les proches des nombreuses victimes des terribles attaques que notre pays vient de vivre, vendredi dernier, à Paris et à Saint-Denis.
Notre pays est en deuil, il est sous le choc et veut comprendre. Des assassins, de véritables barbares, ennemis de l’humanité, ont osé frapper des lieux de sociabilité et de divertissement : une salle de concert, des terrasses de restaurant. D’autres ont tenté de s’introduire dans le Stade de France, mais, heureusement, là, ils ont échoué.
En reprenant aujourd’hui notre travail de législateur, nous montrons, sans éclat, mais avec force, notre détermination et notre attachement à la démocratie.
Notre débat de ce soir me donne l’occasion de souligner la place du sport dans notre société. La rencontre entre la France et l’Angleterre a fait ce soir du stade de Wembley le lieu d’une solidarité exemplaire autour de valeurs qui renvoient à notre pacte républicain, avec une vibrante Marseillaise.