C’est en tant qu’ancienne sportive de haut niveau que je m’adresse à vous : il y a un énorme gâchis chez les plus jeunes. Sur une classe de trente en seconde, nous n’étions qu’une poignée à arriver en terminale. Les raisons de l’échec sont nombreuses. Il est difficile de mener en parallèle les entraînements – plusieurs fois par jour – et des études, scientifiques ou littéraires. Toutes requièrent de la présence, du travail, tous les jours, tous les soirs, ainsi que le week-end. Partir en compétition pendant trois jours, en France ou à l’étranger, c’est difficile car il faut ensuite rattraper les cours. Il faut des enseignants consciencieux.