Intervention de Manuel Valls

Séance en hémicycle du 18 novembre 2015 à 15h00
Questions au gouvernement — Lutte contre le terrorisme

Manuel Valls, Premier ministre :

et l’un des éléments de l’islamisme radical est le salafisme, monsieur le député. J’avais eu déjà l’occasion de le dire ici, à l’Assemblée nationale.

Nous ne devons pas uniquement nommer les choses ni faire des discours, comme nous le verrons demain avec le projet de loi permettant de prolonger l’état d’urgence. Nous pouvons également, sans doute, améliorer un certain nombre de dispositifs.

Je suis sûr qu’avec le président Jean-Jacques Urvoas à l’Assemblée et le président Philippe Bas au Sénat, nous allons converger pour faire en sorte que ce texte soit le plus efficace possible pendant les trois prochains mois.

Quant à la réforme constitutionnelle, je le répète, monsieur le député : le Gouvernement a la volonté d’aboutir évidemment à l’accord le plus large possible – de toute façon nécessaire – afin de démontrer aux Français la réalité de cette union nationale qu’ils attendent de nous, de cette union sacrée, parce que nous sommes engagés dans une guerre.

Alors, oui, posons les bons mots, sachons qui sont nos ennemis et c’est ensemble que nous les détruirons, parce que les Français le demandent ! Nous le ferons avec nos valeurs, avec le souci de la concorde nationale, avec la volonté de rassembler tous les Français, quelles que soient leurs origines, diverses, comme celles des victimes des attentats vendredi dernier au Bataclan et dans les rues de Paris.

Oui, nous avons besoin de cette unité pour dire aux Français qui aiment nos valeurs, qui aiment la liberté, qui aiment la possibilité de fraterniser mais qui aujourd’hui ont peur, qui sont marqués par ce qui s’est passé, que nous sommes un peuple debout ! Je suis sûr que nous en ferons tous la démonstration !

1 commentaire :

Le 19/11/2015 à 09:17, laïc a dit :

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Monsieur Le Maire a posé une question simple : "Êtes-vous prêt, monsieur le Premier ministre, à remettre en cause les relations avec certains États du Golfe, dont l’ambiguïté, aujourd’hui, face à l’islamisme n’est plus acceptable ?"

Or, M. Valls n'y a apporté aucune réponse. On veut pourtant une réponse claire et nette, car aucune collaboration étatique française avec un Etat qui aide d'une manière ou d'une autre Daech n'est possible. Et ce refus de réponse à une question claire est inquiétant.

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