Intervention de Jean-Jacques Bridey

Séance en hémicycle du 18 novembre 2015 à 15h00
Questions au gouvernement — Action militaire contre daech

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Jacques Bridey :

Monsieur le ministre de la défense, hier, en cette période de deuil, nous avons vécu un grand jour de fraternité européenne. Dans le stade de Wembley, supporters anglais et français ont joint leurs voix pour entonner La Marseillaise. Elle était très belle, cette Marseillaise – aussi belle que celle que nous avons chantée lundi après-midi au Congrès, ou que celle que les maires de France ont entonnée en fin de matinée devant le Président de la République.

Mais la fraternité européenne s’est également affirmée lorsque vous avez réussi, monsieur le ministre, à convaincre nos partenaires européens de mettre en oeuvre l’article 42, paragraphe 7, du traité de l’Union européenne – une première dans notre histoire commune ! Nos partenaires de l’Union s’engagent ainsi à nous porter assistance pour faire face à l’acte de guerre qui a été commis vendredi 13 novembre sur notre sol. Nous attendons désormais leurs propositions logistiques, militaires et budgétaires.

Avec ces attentats sur notre sol, le monde prend enfin conscience de la terreur que vivent aujourd’hui les Syriens, les Irakiens et tous les autres peuples de la région, des peuples qui subissent au quotidien le joug de l’armée terroriste Daech, une organisation composée de plusieurs dizaines de milliers de combattants endoctrinés, drogués, équipés et entraînés militairement. Une organisation qui rémunère gracieusement ses tueurs, qui les loge, qui leur fournit des épouses – parfois des femmes enfants – qui se trouvent prises au piège, enfermées, maltraitées, violées, massacrées. Une organisation qui tue sans distinction des femmes et des hommes qui n’ont qu’un seul tort, celui de vouloir vivre libres dans leur pays. Que ces peuples vivent ici, en France, à Paris, ou là-bas, au Levant, en Afrique ou ailleurs, nous devons être à leurs côtés.

J’en viens à ma question. En cette période, nous devons réaffirmer notre opposition totale à cette barbarie. Monsieur le ministre, pouvez-vous faire le point sur l’engagement de nos forces, à cette heure, pour lutter…

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion