Intervention de Manuel Valls

Séance en hémicycle du 18 novembre 2015 à 15h00
Questions au gouvernement — Anticipation des actions terroristes

Manuel Valls, Premier ministre :

Monsieur le député, ces interrogations, ces cris, cette colère, nous les entendons tous, bien sûr. Nous avons été frappés une nouvelle fois au coeur. Vous rappeliez justement, comme Fleur Pellerin il y a un instant, que c’est la jeunesse qui a été touchée. Je suis frappé, comme vous, par les témoignages indirects ou directs, par les portraits dans la presse de ceux et de celles qui sont tombés, des jeunes très souvent, venus de toute la France, venus du monde entier. Nous leur devons une réponse.

La première réponse, c’est bien sûr agir, agir pour être efficace, parce que s’il y a la peur, il y a en même temps la révolte. Ce peuple se tient debout ; vous en avez tous reçu les témoignages dans vos circonscriptions. C’est frapper d’abord là où se trouve le coeur : en Syrie et en Irak, où se trouve le coeur de Daech.

Nous intervenons dans une coalition, même si c’est long et difficile, à la demande du gouvernement irakien. Nous soutenons les troupes du gouvernement irakien mais aussi, je le rappelais hier au Sénat, les Kurdes, qui obtiennent des résultats tout à fait extraordinaires. Je veux d’ailleurs saluer la vaillance et l’engagement des peshmergas kurdes,

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