Monsieur le député, je veux avec vous, de nouveau, saluer le professionnalisme exceptionnel, remarquable, de tous nos professionnels de santé, depuis ceux qui sont intervenus avec le SAMU jusqu’aux professionnels hospitaliers qui, aujourd’hui encore, prennent en charge des victimes. En effet, à l’heure où je vous parle, 195 personnes sont encore hospitalisées à la suite des attentats de vendredi dernier – et je ne compte pas les victimes des événements de ce matin – ; 41 personnes sont toujours en réanimation et, pour trois d’entre elles, le pronostic vital est engagé.
Je veux donc saluer la réactivité, l’excellence, le professionnalisme de nos hôpitaux, ainsi que les gestes de solidarité des professionnels, libéraux et publics, y compris ceux qui n’étaient pas directement requis sur le terrain.
Je veux vous dire, monsieur le député, que notre système de santé est un des meilleurs qui soient. Ce n’est pas comme la démocratie, pour reprendre la formule de Churchill. Il a fait montre de son extraordinaire capacité d’adaptation et de réactivité. Et d’ailleurs, jour après jour, nous faisons en sorte que son excellence soit préservée.
Savez-vous, monsieur le député, que, le matin même du vendredi 13 novembre, il y avait un exercice associant les hospitaliers, le SAMU et les pompiers pour faire face à d’éventuels attentats ?
Monsieur le député, vous m’interrogez sur le projet de loi relatif à la santé. De nombreux parlementaires souhaitant être présents dans leur circonscription pour des hommages, vendredi en particulier, nous avons pris la décision de reporter l’examen de ce texte au début de la semaine prochaine. Je crois qu’ainsi l’esprit de concorde pourra nous rassembler.