Il y a des populations diverses, y compris pour ce qui concerne l’âge. Aujourd’hui, on parle de la petite enfance, on peut aussi parler des adolescents – peut-être au plan d’un suivi judiciaire –, mais il y a aussi dans les services sociaux une responsabilité à destination des personnes âgées.
Je peux vous garantir, madame la secrétaire d’État, que si nous étions dans le cadre d’un texte consacré aux personnes âgées suivies, on pourrait pratiquement dire la même chose. Il s’agit de cas minoritaires, mais qui sont toujours des cas de trop. Chaque élu a pu faire l’expérience de telles dérives. Un mot supplémentaire dans la loi peut donc appeler l’attention d’un président de conseil général et lui être utile dans ses interventions : lorsqu’il visite ses services, lorsqu’il anime une réunion ou défend une politique. Cela peut être utile à son vice-président chargé de l’ASE, qui est souvent quelqu’un d’expérimenté et de très impliqué – nous avons tous pu constater à quel point ces personnes sont impliquées – dans cette politique. Bref, à tout moment, il peut rappeler la loi tout au long de la chaîne d’interventions.