La deuxième option consiste à laisser les choses en l’état ; la troisième option, infiniment plus innovante, je vous le concède, considère que l’enfant quittera l’aide sociale à l’enfance et qu’il est nécessaire de lui constituer un pécule. Néanmoins, les départements, les familles d’accueil, les établissements dotent aujourd’hui les enfants des cartables, des crayons, des cahiers nécessaires pour qu’ils fassent leur rentrée scolaire. Il n’est donc pas nécessaire que cette somme attribuée aux familles soit attribuée aux familles d’accueil ni aux départements, parce que les enfants vont déjà à l’école.
En fonction de cela, j’ai donc proposé que ce soit l’enfant, le jeune qui sort de l’ASE, qui en bénéficie pour constituer son pécule. D’un certain point de vue, quand on a passé dix ans à l’aide sociale à l’enfance plutôt que d’être élevé dans sa famille, le pécule que l’enfant aura me paraît constituer une somme nécessaire pour entrer dans la vie, alors que ces enfants sont peu accompagnés par leur propre famille.