C'est un véritable point dur. Les difficultés juridiques peuvent exister, et il convient dans ce cas de prendre des dispositions pour éviter des séries de questions prioritaires de constitutionnalité, mais si nous plaçons des personnes dangereuses en résidence surveillée pendant huit heures par jour, nos concitoyens se demanderont si ces personnes ne sont jugées dangereuses qu'un tiers du temps… Ceux qui ne sont pas les plus honorables parmi les commentateurs ne manqueront pas de souligner cette dimension variable de la mesure. J'insiste pour que l'on réfléchisse aux conséquences du rejet de cet amendement.