Intervention de Bruno Le Roux

Séance en hémicycle du 19 novembre 2015 à 9h30
Prorogation de l'état d'urgence — Discussion générale

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Le Roux :

Monsieur le président, monsieur le Premier ministre, mesdames, messieurs les ministres, mes chers collègues, le débat qui nous occupe est essentiel.

En mobilisant la disposition sur l’état d’urgence, le Président de la République a su, dès que la nature et l’ampleur des attaques qui ont ensanglanté Paris et Saint-Denis ont été connues, hisser la réponse du pays au niveau où elle devait l’être.

Les Français ont d’ailleurs consenti à cette nécessité. Ils savent que notre pays est dans le temps du deuil, de la douleur et du recueillement mais qu’il doit être aussi dans celui de l’action. Ils savent que le risque zéro n’existe pas, que la menace existe toujours et qu’une part d’insouciance a disparu vendredi soir dans les rues de Paris et de Saint-Denis. Ils savent qu’une restriction toute relative, encadrée, contrôlée et limitée dans le temps des libertés est rendue nécessaire. Mais ils attendent que tout soit mis en oeuvre pour éradiquer cette menace, identifier, localiser et mettre hors d’état de nuire celles et ceux qui veulent frapper la nation.

Notre action doit être marquée, et elle l’est, du triple sceau de l’efficacité, de la célérité et de la conformité à nos principes et à nos valeurs. N’oublions jamais une seule de ces trois dimensions.

Déjà, l’état d’urgence a permis beaucoup : perquisitions, interpellations, saisie d’armes de guerre. Le Premier ministre vient de le rappeler. Et surtout, hier matin à Saint-Denis, nos services ont mis hors d’état de nuire un réseau terroriste qui s’apprêtait à frapper notre territoire. Je veux une nouvelle fois les en féliciter et les en remercier.

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