Le deuxième élément qui me semble essentiel, Jean-Jacques Urvoas l’a souligné, c’est la façon dont notre Parlement doit être associé. Je n’en dis pas plus mais je souscris à toutes les initiatives qui ont été prises et acceptées, je pense, par le Gouvernement.
Mes chers collègues, ce n’est pas le moindre des paradoxes des événements que nous vivons que de constater que le drame que nous traversons, la menace que nous affrontons débouchent non pas sur moins d’État de droit, moins de garanties, moins de démocratie, mais, au contraire, sur le souci constant du Président de la République et du Premier ministre de donner la parole au Parlement, de mettre en conformité notre droit et notre Constitution aux temps qui sont les nôtres et aux crises nouvelles auxquelles nous devons faire face et, au final, je le pense, de renforcer notre démocratie.
Bien entendu, monsieur le Premier ministre, de façon unanime, notre groupe vous apportera son soutien.