Le dire, comme vous l’avez fait, et combattre ces mouvements et ces idéologies, c’est participer à la paix et à l’ordre social en France ; c’est également renforcer la parole de tous ceux qui souhaitent vivre de manière pacifique leur croyance dans le cadre fixé par la République ; c’est enfin une manière de conduire la guerre à laquelle nous attachons importance et attention.
Le deuxième élément est le choix de nos alliances. Nous prenons acte d’un certain nombre de revirements spectaculaires et rapides dans votre politique internationale et dans vos choix d’alliances stratégiques, notamment au Moyen-Orient. Le temps viendra de fournir à la représentation nationale et au peuple français des raisons plus précises et plus complètes expliquant la rapidité, la soudaineté et la teneur de ces revirements. Pour l’heure, nous prenons acte avec satisfaction du fait que les Russes peuvent, pour vous, devenir nos alliés plutôt que des ennemis