Je ne parlais pas forcément de vous, monsieur le président Chassaigne !
Par ailleurs, nous constatons avec satisfaction que le Gouvernement et sa majorité ont accepté plusieurs mesures visant à rendre la loi relative à l’état d’urgence plus sévère à l’égard de ceux qui combattent l’État de droit. Nous nous en réjouissons, même si le débat de ce matin doit permettre d’éclaircir encore quelques points concernant, par exemple, les bracelets électroniques ou les durées d’assignation à résidence. Contrairement à ce qui s’était passé il y a quelques mois, vous avez reconnu cette fois-ci que l’opposition pouvait utilement participer à ce combat que vous souhaitez mener – et c’est bien normal – comme chef du Gouvernement.
Il reste néanmoins deux sujets sur lesquels nous souhaitons des éclaircissements de votre part.
Le premier, soulevé par plusieurs collègues, est celui de la durée de l’état d’urgence. Il peut en effet y avoir un problème. Trois mois suffiront-ils pour mener à bien l’ensemble des opérations nécessaires en la circonstance ? Personne ne peut le savoir !