D’un côté, la liberté de la presse et la liberté de création doivent être sauvegardées, tout le monde en est d’accord. Mais, d’un autre côté, nous sommes en état d’urgence et, pour une période limitée en tout cas, il faut trouver les moyens d’empêcher de nuire ces personnes que nous avons pour ennemis puisque nous sommes en guerre contre elles. Il faut donc choisir. Nous ne pouvons passer la question sous silence !
En outre, et comme on l’a dit également en commission des lois, même si l’on a pu constater certaines améliorations, les chaînes d’information en continu peuvent présenter un danger lors des opérations en cours, notamment en apportant des renseignements aux personnes contre lesquelles les forces de l’ordre – auxquelles je rends hommage ici – sont en train d’intervenir.
Qu’il s’agisse de diffusion de propagande ou de diffusion d’informations qui mettent en péril nos interventions, il faut trouver des modalités de contrôle tout en préservant nos libertés fondamentales.