Monsieur le président, monsieur le Premier ministre, monsieur le ministre, monsieur le secrétaire d’État, mes chers collègues, les tueurs qui viennent de frapper la France au coeur avaient pour cible notre État de droit et le cosmopolitisme affirmé de notre société.
Face à une telle menace des soldats du fascisme religieux, il était nécessaire que nous nous dotions de moyens renforcés pour les empêcher de nuire à nouveau. Mais pas n’importe comment et pas à n’importe quel prix !
De ce point de vue, le virage sécuritaire pris par le Président de la République dans son discours au Congrès nous inquiète.