Je voterai la prorogation de l’état d’urgence. L’unité de la nation se fait non pas sur les plateaux de télévision mais dans les votes que l’on émet. Même si l’on a le droit, pour ne pas dire le devoir de ne pas être d’accord, au moment de voter la loi qui nous permet de nous défendre, nous devons tous être réunis.
L’état d’urgence, c’est d’abord et avant tout l’urgence de l’État. À situation exceptionnelle, mesures exceptionnelles, qui doivent durer le temps de la situation – trois mois, six mois ou un an. Les optimistes auraient tort de croire que trois mois suffiront.
La loi elle-même nous permet d’agir. L’état d’urgence n’est pas nécessaire quand on a la volonté d’agir. Le code de procédure pénale tel qu’il existe permettait de le faire et de réprimer. Encore aurait-il fallu en avoir la volonté. Pour cela, c’est une nécessité psychologique, il faut décréter l’urgence.
Donnez-moi des juges Michel et des juges Trévidic, et je vous garantis que je n’ai pas besoin de l’état d’urgence. Donnez-moi des gouvernants qui agissent, et je n’ai pas besoin de l’état d’urgence.
Malheureusement, nous en sommes là aujourd’hui : il faut requérir l’état d’urgence, sans oublier de l’accompagner des mesures nécessaires, à savoir ne pas s’allier avec le Qatar, la Turquie ou tous ces pays qui trafiquent dans notre dos et cherchent à nous anéantir.
Oui, il y a une mobilisation générale, dans l’urgence, pour sauver la France...