En tant que responsables politiques, nous avons le devoir de ne pas céder à l’émotion et de nous arrimer au droit. La France et l’Union européenne sont garantes de nos droits fondamentaux : liberté d’expression, liberté de circulation, liberté d’association. Ne prenons pas le risque de déroger à ces valeurs.
L’État de droit, qui incarne nos valeurs démocratiques, constitue une réponse durable et sans aucun doute plus efficace que les tentations du « tout sécuritaire ».
Un réexamen de la situation par l’Assemblée au bout de deux mois, en dialoguant avec le Gouvernement, semble une proposition suffisante.