Malheureusement, monsieur le ministre, vous ne nous avez pas convaincus. Les dispositions que nous étudions aujourd’hui sont relatives à l’urgence : elles seront en vigueur pendant une période maximale de trois mois. L’amendement no 46 vise à ne pas nous priver du concours de forces de l’ordre formées, qualifiées, qui pourraient apporter une contribution extrêmement utile à la sécurité de nos compatriotes. Monsieur le ministre, vos arguments sont peut-être valables, vos réflexions peut-être intéressantes en temps normal, mais pas dans le cadre de l’urgence.
Vous avez annoncé ce matin même des mesures extrêmement intéressantes, que nous avions demandées hier soir en commission, concernant le port d’armes par les membres de la police nationale et la gendarmerie nationale en dehors du service. Nous ne comprenons pas que vous fassiez preuve d’une telle rigidité s’agissant de simples contrôles d’identité effectués par la police municipale.
Monsieur le Premier ministre, monsieur le ministre de l’intérieur, nous vous demandons vraiment de réfléchir à cette proposition.