Cet amendement procède du même esprit que celui de M. Lagarde. Dans le cadre des mesures qu’il peut prescrire, le ministre de l’intérieur doit pouvoir interdire qu’une personne assignée à résidence dans son logement puisse, par des moyens technologiques, se mettre en relation avec d’autres personnes. Ces amendements visent donc à autoriser l’interdiction de la mise à disposition de téléphones portables, de réseaux cellulaires et de connexions à internet.
Je saisis cette occasion pour souligner qu’il manque dans ce texte un dispositif très important : la rétention administrative, que vous avez évoquée, monsieur le Premier ministre. Il s’agit, je le sais, d’un autre débat, qui pose des problèmes constitutionnels, mais je tiens à l’évoquer aujourd’hui pour prendre date : nous ne ferons pas l’économie d’un dispositif de rétention administrative pour ceux qui représentent une menace pour les intérêts supérieurs de la nation.