Nous avançons enfin dans le bon sens. Nous avons tous entendu lundi à Versailles le Président de la République parler d’éradiquer le terrorisme. Pour cela, il faut de véritables outils. Je ne vois pas en quoi la saisie d’un ordinateur pourrait poser problème. Donnons de vrais outils à nos forces de l’ordre et à notre justice pour mener l’enquête comme il faut. Éradiquer le terrorisme ne se fera pas à la pince à épiler ou à coup de textes de loi. Nous ne sommes pas là pour faire le travail du Conseil constitutionnel. Au prochain attentat, c’est à nous, parlementaires, que l’on reprochera de ne pas avoir pris les mesures qui s’imposaient ! Ce que nous comprenons du point de vue du droit, les Français ne le comprennent pas forcément aujourd’hui !