Nous pensions en effet que le débat sur le projet de loi relatif à la santé ne pouvait pas se tenir dans des conditions normales, après les événements qu’a connus notre pays.
Nous avons rendu service au Président de la République et à la ministre de la santé, en avançant que le débat, qui doit être apaisé, ne devait pas se dérouler la semaine dernière. C’est pourquoi nous avons souhaité qu’il ait lieu demain.
Vous le savez : le projet de loi sur la santé est très conflictuel. Or nous ne pourrons l’examiner que mardi soir, puis dans la nuit de mercredi et sans doute vendredi.
Je regrette le peu de cohérence qui présidera à l’examen d’un texte qui pouvait facilement être reporté d’une semaine ou deux.