Madame la secrétaire d’État, un cliché a la vie dure : on ne vieillirait pas en Île-de-France car, l’âge de la retraite venu, on repartirait dans sa région d’origine ou vers un endroit moins dense, plus verdoyant… Il est vrai que l’Île-de-France est une région jeune, attractive, et où on se préoccupe des questions de développement économique, de déplacements, de transports – d’autant plus vu les possibilités de congestion. Mais, comme d’autres régions, contrairement à ce qu’on pense, l’Île-de-France connaît un déficit de places d’accueil pour nos aînés. Malgré tous ses éléments d’attractivité, il faut aussi se préoccuper de nos aînés. Les départements de cette région font des efforts conséquents pour accompagner le bien vieillir, mais il faut aussi que l’État soit au rendez-vous. Nous avons voté une loi sur l’accompagnement du bien vieillir, sur l’accueil de celles et ceux qui peuvent parfois connaître la maladie – je pense aux maladies dégénératives qui nécessitent des établissements spécialisés – ou qui veulent tout simplement vieillir correctement.
Dans le département du Val-de-Marne dont je suis l’élu, un projet a retenu tout particulièrement mon attention : la création d’un EHPAD – établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes – de 108 lits à Vitry-sur-Seine, ville de 88 000 habitants qui a un nombre important de personnes âgées, voire très âgées, et qui a un déficit de places d’accueil. Je voudrais savoir, madame la secrétaire d’État, quelles sont les intentions du Gouvernement vis-à-vis de ce projet porté par la fondation Favier qui concerne cette commune mais aussi les communes voisines.