Je vous remercie, madame la secrétaire d’État, notamment pour les dernières mesures annoncées. Cependant, je tiens à rappeler qu’on ne peut pas accepter qu’un pays permette à des personnes d’acquérir une formation de haut niveau sans se donner l’obligation d’assurer l’égalité des soins sur tout le territoire. La population augmente en milieu rural et en zone urbaine périphérique des grandes agglomérations pour des raisons culturelles, sociales ou par choix de vie. Cette population rend un grand service en termes d’aménagement et d’occupation du territoire, et de désengorgement de villes devenues irrespirables. Nous leur devons la santé. Cela devrait constituer un pacte de déontologie entre les médecins et le législateur. J’espère donc, madame la secrétaire d’État, que cet engagement politique concret pour la santé sur tout le territoire national, dans les campagnes comme dans les villes, en outre-mer comme en métropole, donnera très rapidement des résultats positifs.