Intervention de Pascale Boistard

Séance en hémicycle du 24 novembre 2015 à 9h30
Questions orales sans débat — Situation financière du centre hospitalier d'ajaccio

Pascale Boistard, secrétaire d’état chargée des droits des femmes :

Monsieur le député, vous le savez, la modernisation du centre hospitalier d’Ajaccio est une priorité de l’État. Le plan de modernisation, validé par les instances de l’établissement en 2012, repose sur l’optimisation des recettes, la maîtrise des dépenses et la légitime reconstruction de l’hôpital. L’État assurera le financement de la quasi-totalité du coût de ce projet.

Si la situation financière de l’établissement s’est améliorée en 2013, elle s’est dégradée en 2014, de même, vraisemblablement, qu’en 2015. Différents facteurs expliquent cette évolution : une augmentation significative du recours à l’intérim médical, des recettes non recouvrées importantes, des dépenses non maîtrisées et l’absence de comptabilité analytique.

Le ministère de la santé, à l’échelon tant national que régional, suit et accompagne cet établissement, pivot de l’offre de santé publique de Corse du Sud, avec la plus grande attention, dans l’intérêt des patients.

Des crédits d’aide à la trésorerie et à l’investissement, notamment pour la sécurité, ont été à nouveau accordés par l’État en 2015 ; depuis le début de l’année, ce sont 8 millions d’euros d’aides exceptionnelles qui ont été attribués au titre du soutien aux établissements en difficulté, et d’autres financements interviendront à ce titre avant la fin de l’année 2015. Depuis 2012, l’État a accompagné l’établissement dans ses difficultés financières à hauteur de 52,2 millions d’euros d’aides exceptionnelles, et cela dans un contexte budgétaire particulièrement contraint.

La résolution des difficultés actuelles du centre hospitalier d’Ajaccio passe par la réalisation d’actions structurantes de nature à rétablir à un climat social serein, une gouvernance stable et un équilibre économique durable. Un très grand nombre de ces actions dépendent des acteurs locaux.

L’engagement de l’ensemble de la communauté hospitalière sera accompagné, comme depuis 2012, par l’État, dès lors que ces évolutions auront été engagées, et cela afin d’ouvrir le nouvel hôpital, qui sera financé quasi intégralement par des crédits de l’État.

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