Ma question porte sur les nuisances sonores dont sont victimes de très nombreux habitants de Malakoff, ville située dans ma circonscription, où se concentrent les bruits liés au trafic ferroviaire, tant du TGV que du Transilien et du métro.
M’étant rendue chez un riverain, j’ai pu y constater le niveau et la permanence de nuisances sonores insupportables, les habitants ne disposant d’un répit que de deux heures à six heures du matin. Plus précisément, de très nombreux Malakoffiots souffrent du trafic quotidien des TGV, plus particulièrement quand ils ralentissent ou s’arrêtent extrêmement bruyamment en pleine voie, au niveau du signal 503 sur le trajet du centre technique de maintenance. Ces passages et ces arrêts produisent des bruits de soufflerie à toute heure, y compris la nuit. J’ajoute que quarante-huit TGV supplémentaires traverseront Malakoff chaque jour dès 2017.
Face à cette situation invivable, je suis intervenue aux côtés d’un collectif de riverains, dont je salue la mobilisation, auprès du sous-préfet d’Antony et de SNCF Réseau. Des engagements ont été pris, qu’il s’agisse de la suppression des arrêts de TGV en pleine voie, de mesures acoustiques ou encore de la prise en charge de l’isolation des logements. Malheureusement ils sont insuffisants et peinent à se concrétiser, d’autant qu’ils reposent sur des seuils de référence ne recouvrant ni l’intensité des nuisances subies ni leur addition à celles dues au Transilien et au métro aérien.
Le bruit trop fort ou trop fréquent est un véritable enjeu de santé publique, tant physique que morale, en particulier à Malakoff où l’addition de plusieurs sources de bruits excessifs se traduit pour les habitants par de graves troubles de l’audition, du sommeil et du comportement.
Pouvez-vous m’indiquer les mesures susceptibles d’être prises par l’État afin de protéger du bruit les Malakoffiots riverains des voies ferrées et plus généralement améliorer l’évaluation et la réduction des nuisances sonores dans nos villes, monsieur le secrétaire d’État ?