Ces problèmes concernent son principe même, mais aussi son périmètre et son financement.
Notre système de retraites repose sur un modèle bien défini : la constitution de droits à retraite est principalement contributive. À cela s’ajoutent plusieurs mécanismes complémentaires financés par la solidarité nationale pour couvrir des événements ou des aléas de la vie qui interrompent l’activité professionnelle, et par conséquent l’acquisition des droits à retraite – je pense en particulier aux situations de chômage ou de maladie.
À cet égard, la loi du 20 janvier 2014 garantissant l’avenir et la justice du système de retraites défend la diversité des carrières professionnelles en accordant à certaines catégories de travailleurs les droits qui leur avaient été refusés lors des réformes précédentes – je pense par exemple au compte de prévention de la pénibilité, entré en vigueur le 1er janvier 2015.
Le bénévolat entre dans une catégorie différente. Il s’agit d’un engagement personnel, indépendant de la carrière professionnelle ; aujourd’hui, une activité bénévole n’empêche pas d’exercer parallèlement une activité professionnelle à temps partiel,…