Votre posture ce matin, monsieur Issindou, est un peu ennuyeuse.
Nous avons examiné une première proposition de loi, sur les retraites. Circulez, il n’y a rien à voir, on ne rentre pas dans le débat. Pas de dialogue, pas de co-construction parlementaire, ce qui honorerait notre assemblée.
Cette proposition de loi tend à aider le monde associatif, avec une notion de reconnaissance, très bien expliquée par Yannick Favennec et par Michel Zumkeller, qui est d’ailleurs partagée sur tous les bancs. Pensez à ces millions de bénévoles qui donnent un temps merveilleux pour la cohésion sociale, notion à laquelle vous vous référez sans cesse. Vous vous souvenez certainement que, lors de l’examen du texte sur l’économie sociale et solidaire défendu à l’époque par Benoît Hamon, nous avions apporté notre contribution et fait passer un certain nombre d’amendements tant nous pensons qu’au quotidien, le monde associatif joue un rôle fondamental.
La reconnaissance, je pense que les associations comprendront définitivement que le Gouvernement n’en a pas pour elles. Cela a été très bien dit : être président d’une association, être membre du bureau d’une association, c’est une très grande responsabilité, qui mérite reconnaissance.
Au moment où la cohésion sociale est menacée, au moment où la citoyenneté doit être plus forte, affirmée, confortée, circulez, il n’y a rien à voir, il est hors de question d’ouvrir le débat. C’est très dommageable.
Il ne faut pas nous opposer des questions financières ou budgétaires parce que la proposition de loi précédente, dans laquelle nous proposions de conforter le régime des retraites, permettait également d’apporter une solution pour ces bénévoles.