Intervention de Axel Poniatowski

Réunion du 28 octobre 2015 à 16h15
Commission des affaires étrangères

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAxel Poniatowski :

Nous sommes quelques-uns à revenir du Liban où nous avons rencontré des responsables du détachement français ; à la suite de ces discussions, il me semble important de maintenir la mission de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (FINUL), mais ne pensez-vous pas que l'on pourrait réduire le contingent français ?

Les frappes françaises et américaines en Syrie et en Irak restent modestes et éparses : manquez-vous d'objectifs ? Vous avez indiqué qu'environ 200 hommes étaient déployés à Erbil et à Bagdad et qu'ils assuraient principalement des tâches de formation. Disposons-nous de troupes au sol dont la mission n'est pas de combattre, mais de désigner des objectifs ?

Je ne peux que vous féliciter des réussites de l'industrie de défense française et des contrats récemment signés avec l'Égypte, le Koweït, l'Inde et le Qatar. Vous avez su exploiter la situation globale grâce à une équipe de France qui travaille de manière soudée et à de bons partenariats qui permettent de produire localement. Vous avez également bénéficié du retrait des États-Unis de la région. La France exporte depuis environ 50 ans vers les pays du Golfe, et jamais nos équipements n'ont été mal utilisés. Vos succès se sont en revanche arrêtés à la frontière de l'Arabie saoudite. Seuls les contrats en cours nous permettent de vendre du matériel à ce pays, mais aucun nouvel accord n'a été signé. Que se passe-t-il avec ce pays, sachant que les Américains ne nous y concurrencent pas ? J'ai l'impression qu'une gêne – probablement liée à la situation syrienne – existe actuellement entre la France et l'Arabie saoudite. Pourriez-vous nous en dire plus sur ce sujet ?

Présidence de M. Jean-Louis Destans, secrétaire de la Commission

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