Intervention de Michel Sapin

Séance en hémicycle du 15 janvier 2013 à 21h30
Contrat de génération — Discussion générale

Michel Sapin, ministre :

Je salue ceux dont j'ai entendu les interventions, et prie ceux que je n'ai pu entendre de m'excuser, en leur précisant que leurs propos m'ont été très fidèlement rapportés. Je crois que ce texte mérite que l'on s'exprime, dans la diversité de nos opinions, il mérite question, et aussi que l'on apporte des réponses aux questions qu'il suscite.

Je salue les parlementaires assis sur les bancs de la gauche, qui ont tenu des propos extrêmement favorables au contrat de génération, favorables non seulement dans leur premier mouvement mais même dans leur dernier mouvement, puisqu'ils ont apporté leur soutien en appelant même à l'adoption de ce texte. Tous, je crois, ont compris les enjeux qui sont les nôtres : les jeunes, les plus anciens, la formation, le transfert de compétences, avec toutes les modalités qui viennent d'être décrites. Ils ont compris que ce texte n'est pas isolé, qu'il s'inscrit dans un ensemble de mesures : les emplois d'avenir, bien entendu, pour les jeunes les plus en difficulté, mais aussi des dispositifs en faveur de l'investissement, de la compétitivité, du financement de l'économie, en faveur, au niveau européen, de la stabilité de la zone euro, en faveur de programmes de croissance, y compris au niveau européen. C'est donc un ensemble, c'est donc tout un dispositif qui prend aujourd'hui sa cohérence avec cette dernière disposition. Ajoutons-y les propositions formulées par les partenaires sociaux dans un accord conclu il y a quelques jours et dont nous aurons à discuter ici, et l'on voit que tout le dispositif pour gagner cette bataille de l'emploi est aujourd'hui en place.

Mesdames, messieurs les députés de l'opposition, je vous ai tous écoutés avec attention. J'ai constaté que, dans un premier mouvement, c'était certainement sincère, vous attachiez de l'importance à l'objectif, et que nous pouvions faire un même constat, négatif, de la situation, et donc un même bilan des politiques antérieures. On peut, bien sûr, remonter au-delà des cinq ou dix dernières années, mais je sais quels ont été les facteurs d'aggravation au cours de ces dix dernières années. Je ne mets pas cette aggravation sur le seul compte d'une politique, il y a aussi des éléments plus profonds dans la société française,…

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion