Il est important que nous abordions la question de la sécurité de manière globale. Même si notre tropisme vers la Syrie et l'Irak se justifie par l'actualité, les Européens ne pourront garantir leur sécurité si la crise libyenne ne trouve pas rapidement une issue. Vous n'avez d'ailleurs, monsieur Bonnafont, jamais mentionné l'Europe : quel rôle pensez-vous qu'elle puisse jouer, en matière de diplomatie, de développement ou de défense, dans cette stratégie globale de sécurité ?
Les pays de la région clarifient progressivement leurs position à l'égard de Daech et du terrorisme ? Qu'en est-il de la Turquie ?
Quant au Liban, il y a de quoi s'inquiéter en effet des effets conjugués de la crise économique, de la crise des réfugiés, de la crise politique et institutionnelle, qui mettent le pays au bord de l'effondrement. Que peut-on faire ?