Intervention de Jean-Paul Bacquet

Réunion du 18 novembre 2015 à 9h45
Commission des affaires étrangères

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Bacquet :

Vous avez déclaré devant la Commission des affaires étrangères de l'Assemblée nationale qui vous auditionnait le 21 octobre dernier : « Bachar el-Assad ne peut d'évidence être considéré comme l'animateur d'un gouvernement travaillant dans un climat de neutralité ; la question de sa permanence à la tête de l'État a donc déjà été traitée à Genève », ajoutant que : « Si la Russie a fait croire cet été qu'elle pensait possible une solution politique en Syrie afin de préparer tranquillement son opération militaire, c'est qu'elle considérait certainement que Bachar el-Assad était sur le point de ne plus être assez fort pour rester en place. Et c'est ainsi que les forces aériennes russes – dont 80 % des frappes ne touchent pas Daech – sont venues appuyer l'offensive des forces du régime pour détruire ceux qui, sur l'échiquier politique, sont entre le régime et Daech. L'objectif est d'aboutir à une confrontation totale entre le régime syrien et Daech pour nous obliger à choisir Bachar el-Assad comme allié contre ce mouvement terroriste qui est sa créature. » Ce dernier point avait été fortement contesté, comme certains de vos propos qui ont disparu du compte rendu, ce qui est regrettable, car ils étaient encore plus violents…

Vous dites que les Russes ont changé de ligne politique, mais qu'en est-il de la France ?

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