Madame la présidente, je n'ai caricaturé personne. Depuis deux ans et demi, nous débattons au sein de notre Commission sur la politique étrangère française. Nous étions un certain nombre à critiquer notre action en Syrie – ce débat existait également au sein du Gouvernement entre la ligne de M. Jean-Yves Le Drian et celle de M. Fabius –, qui avait débuté lorsque M. Juppé était encore ministre des affaires étrangères. Le président de la République a décidé d'opérer une rupture dans cette politique. Je n'ai pas donné de leçon, j'ai simplement demandé quelles étaient les implications de ce changement dans la conduite du processus diplomatique. Il n'y avait aucun esprit polémique dans ma question.