…il y a malheureusement eu 42 000 chômeurs de plus le mois dernier.
Autre question qu’il faut se poser, la non-dégressivité des allocations chômage, si généreuse, plus de sept mois de prestations, avec pour conséquence un déficit cumulé de 21 milliards pour l’UNEDIC, joue-t-elle en faveur ou au détriment de l’emploi ?
Quant au filet de l’assistance, dont les mailles ont été, législature après législature, resserrées petit à petit, joue-t-il toujours en faveur de la croissance ou ne la pénalise-t-il pas parfois ? Ce sont des questions que nous devons absolument nous poser.
Vous avez essayé de le faire dans le cadre de travaux, au titre de la modernisation de l’action publique. Mais je suis très déçu, parce que j’ai reçu, comme la rapporteure générale, une douzaine de refus de dépenses pendant l’année 2015, et si ce sont des travaux intéressants et de qualité, conduits notamment par votre administration, monsieur le secrétaire d’État, il y a malgré tout une certaine frustration à constater que leur traduction dans le PLF, dans le PLFSS ou dans ce collectif est quasiment nulle.
Tout le travail fait sur les exonérations sociales, soit le pendant de ce que l’on appelle les dépenses fiscales, révèle un problème qu’il va falloir prendre à bras-le-corps.