Une enseigne de bricolage, dont je tairai le nom, a créé un service permettant aux particuliers de proposer leur savoir-faire à ceux qui ne savent pas vraiment bricoler, ce qui suscite l'inquiétude des artisans de notre pays. Le service Frizbiz met ainsi en relation, via internet, des particuliers – 100 000 à ce jour – pour la réalisation de petites prestations, le « coup de main » étant échangé contre une rémunération modique. De telles pratiques constituent une concurrence déloyale pour les professionnels soumis à des obligations administratives et financières auxquelles échappent les particuliers. Si actuellement cinquante magasins seulement proposent le service FrizBiz, d'ici à la fin de l'année il sera étendu aux cent vingt magasins de l'enseigne. Face à la généralisation de ce type de services, quelle serait votre proposition pour protéger au mieux les artisans, qui paient impôts et cotisations ?